La calligraphie
:
书法, Shu fa, signifie : "méthode, art de l’écriture » ; ou 书道, Shu dao, "voie de l'écriture".
Il existe différents styles : sigillaire, chancellerie, régulière, semi-cursive, cursive.
Mouvement de la vie et résonance rythmique, elle permet par une bonne maîtrise du geste, de calligraphier sur le vif, avec pour visée, l’expression de sentiments, la création d'effets visuels puissants.
书法, Shu fa, signifie : "méthode, art de l’écriture » ; ou 书道, Shu dao, "voie de l'écriture".
Il existe différents styles : sigillaire, chancellerie, régulière, semi-cursive, cursive.
Mouvement de la vie et résonance rythmique, elle permet par une bonne maîtrise du geste, de calligraphier sur le vif, avec pour visée, l’expression de sentiments, la création d'effets visuels puissants.
« Le
maître bouddhique »
Styles de calligraphie chinoise :
1. Calligraphie sigillaire (篆书
Zhuan Shu). Créée au temps de la première réunification de la Chine par
l'empereur Qin (222 ans avant J.C.), c'est la première écriture
exécutée avec le pinceau
chinois. Les traits sont fermes sans
raideur et souples sans mollesse.
Ce style donna naissance à
l’histoire de la calligraphie
extrême-orientale, qui a été
transportée par les moines bouddhistes dans les cours impériales
de Corée et du Japon, trois siècles plus tard.
2. Calligraphie chancellerie (隸書 Li Shu). On l’appelle également écriture du fonctionnaire ou écriture du scribe. Elle
est le résultat d'une volonté de simplification du tracé des caractères. Le
style s'est développé durant la
dynastie des Han grâce à l’invention du papier par Cai Lun en 225 après J.C. Les caractères chinois d’aujourd’hui, proviennent de la forme de cette
écriture.
3. Calligraphie Chancellerie-cursive (章草 Zhang
Cao). Elle s'est formé en Chine pendant les dynasties Han. C'est une
forme de cursive dérivée du style chancellerie, plus rapide, plus informelle. Les traits successifs font parfois
l’objet de ligatures. C’est un style précurseur de tous les autres styles
cursifs.
4. Calligraphie régulière (楷书
Kai Shu). Elle
apparaît sous les Han au cours du IIIe siècle. Stylistiquement, elle se
caractérise par une grande stabilité, l’abandon définitif de courbes directes
et d’angles aigus, la possibilité de n’utiliser qu’un nombre défini de traits
fondamentaux, des horizontales montant discrètement de la gauche vers la
droite, et une modification des techniques d’attaque des traits.
5. Calligraphie Semi-cursive (行草Xing
Cao). Elle dérive d'une
écriture de chancellerie cursivée et de caractères réguliers, et se caractérise
par des ligatures plus fréquentes entre les traits. De plus, le tracé ne suit
pas les règles strictes du style régulier et permet quelques variantes
individuelles. La structure des caractères peut être dense ou lâche, oblique ou
verticale, et peut également varier selon leur taille. Toutes ces
caractéristiques donnent aux œuvres une cadence certaine ainsi qu’un rythme
vif.
6. Calligraphie cursive. (草书Cao
Shu).
Littéralement style d’ « herbe » ou « de paille », les
Chinois l’appellent aussi «écriture au gré de la volonté » ou
«écriture à l’écoute de l’humeur ». Tous les traits d’un même caractère sont abrégés, liés entre eux;
la plupart du temps, les caractères s’enchaînent les uns aux autres, ce qui les
rend pratiquement illisibles pour les Chinois. Les autres styles d’écriture
répondaient à des règles contraignantes imposées en général par le pouvoir
impérial, ce qui toutefois n’empêchait pas les artistes d’exceller. Même si ce
style est surprenant de modernité par l’abstraction virtuose du tracé des
caractères, il n’est pas nouveau
puisqu’il a fait son apparition à une époque de grands troubles sociaux, au début
de la dynastie des Han, vers 200 après J.-C.,
par rébellion à l’autorité. Une manière pour les intellectuels d’affirmer leur
volonté de sortir des sentiers battus.
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La peinture :
文人画 Wen Ren Hua, peinture des lettrés,ou 国画 Guo Hua, peinture chinoise.
文人画 Wen Ren Hua, peinture des lettrés,ou 国画 Guo Hua, peinture chinoise.
Elle se
décline en plusieurs genres : fleurs et oiseaux, paysages, personnages.
Traversée par une dimension philosophique taoïste, la peinture chinoise est aussi une voie d'exploration sur l’équilibre du vide et du plein, du yin et du yang.
Traversée par une dimension philosophique taoïste, la peinture chinoise est aussi une voie d'exploration sur l’équilibre du vide et du plein, du yin et du yang.
“Bambou”
Su Dong Po蘇東坡
Su Dong Po蘇東坡
Peintre
et calligraphe
(1037-1101)
Dynastie Song
(1037-1101)
Dynastie Song
Styles de peinture chinoise :
1. Peinture de paysages
(山水画
Shan Shui Hua), également appelée
« Montagne et eau » (山水画
shan shui hua). Dans la peinture de paysage, on fait apparaître et
disparaître les montagnes, les arbres, les mousses dans les brumes et les
nuages. L’horizontalité et la verticalité se jouent toujours entre terre et
ciel. C’est par un apprentissage de techniques
appropriées et variées que l’on peut accéder à l’expression de cet art :
le pinceau, plus ou moins gorgé d’eau, fait naître les points, les lignes, les taches d’encre, les surfaces…
2. Peinture de fleurs et oiseaux (花鸟画
Hua Niao Hua),
les fleurs, les oiseaux et les insectes sont peints à l’aide de traits
simplifiés, d’encre et d’un minimum de couleurs afin de donner un caractère
vivant à ces créatures sur le papier.
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